"C’est quelqu’un qui a refusé d’être dans une catégorie une fois pour toute et de faire le travail que les observateurs, les critiques, le marché attendaient de lui. C’est quelqu’un qui a un peu déconcerté. »
Des œuvres d'une diversité inouïe. De la figuration entre portraits et paysages néo-réalistes ou nimbés de flou à la pure abstraction dans un festival de couleurs. Cette rétrospective
Gerhard Richter emporte dans un voyage monumental à travers la peinture sous toutes ses formes.
Mon choix, cettte huile sur toile . 1988
102 x 60 cm
BETTY, la fille de l'artiste
St Louis Art Muséum
Extrait du site : ICI
"Nous arrivons au bout de cette brève exploration du portrait en peinture. Si la photographie s’est si bien emparée du réel, il restait aux
peintres dépossédés à se venger. C’est un peu ce que fait Gerhard Richter qui utilise la photographie comme sujet de peinture, s’ingéniant à fabriquer des peintures qui ressemblent à des
photographies, comme les pictorialistes, soucieux d’être pris pour des artistes, s’ingéniaient en leur temps à créer des photographies qui pourraient être prises pour des peintures. Mais voilà
qui est intéressant : Richter propose un portrait qui doit nettement indiquer sa filiation photographique. Qu’y trouve-t-on ?
- Une scène peu profonde.
- Une profondeur de champ réduite.
- Un sujet qui ne se donne pas à voir, fait croire au cadrage instantané, à la scène volée.
- Un regard qui se tourne résolument vers le hors champ. "