Et offert à Toi aussi, lectrice, lecteur .....
Mes pas, ce matin me conduisent sur cette Page Cent ....
L'émotion me submerge tout autant .
Menteuse qui avait dit : Fontaine je ne boirais plus de ton eau. Serge a raison « ... personne ne part, personne ne disparaît. »
Et me revoilà, accro à l’Herbier ... à ses textes, mais aussi à ses commentaires, qui souvent éclairent d’un jour nouveau l’auteur.e de Texte.
Cette page Cent que chacun est prêt à dire SANS prétention, plonge dans le Magique ... pratiquement tous les textes souscrivent à la pratique du Haïbun à laquelle tu nous as initiés Adamante, et je trouve cela joliment réussi.
C’est la période de Noël. La coutume veut que l’on se fasse des cadeaux. En voici un de mon cru pour l’Herbier que m’inspire aussi l’image proposée à nos écrits pour cette Page Cent.
J’ai une manie.
Tout comme les cheveux
J’aime à couper les mots
En quatre.
Car alors je descends
Et, plutôt quatre à quatre,
Dans ma caverne d’Ali-Baba.
Et c’est éblouissant !
De tous ces coffres ouverts
Je ne sais dans lequel
Puiser à pleines mains
Des colliers rutilants
Des bagues étincelantes
Milles bijoux glissant
De l’une à l’autre main ...
Les yeux de mon esprit
Enchanté
Ne savent plus de la tête où donner
Et brillent aussi bien de mille et un éclats
Des Mille et Une Nuits.
C’est alors que jaillissent
Des nappes souterraines
Des geysers si puissants
Qu’en ai souffle coupé !
Couper ainsi les mots
À quoi cela sert-il ?
Je n’en sais rien, Monsieur
Je n’en sais rien, Madame,
Seulement je le fais ....
Et de rire m’exclame !
Á quoi cela sert-il ?
Faut-il donc que tout serve ?
Peut-être ben que Oui
Peut-être ben que Non ...
Servir à m’enchanter
N’est-ce point suffisant ?
Qui, est imperméable
À mes rêves d’enfant
Qui, M’envie lourdement
Tant de curiosité
Et me demande alors comment
Je suis si « éveillée » !
D’autres s’étonnent encore
« Elle est illuminée ! »
Non. c’est tout simplement
Qu’entrent en résonance
Mes lectures mes joies
Mes tourments et mes peurs
Et la nuit et les jours
Et le vent et la pluie
Et le bleu du grand Ciel
Et la boue de la Terre
Le parfum de la Rose
Et celui du fumier
Qui à ses pieds encore
Lui permet de pousser ...
Et puis tout ce gâchis
Qui tel une fumure
Permet à Nobles Âmes
Souvent à toute allure
De pouvoir s’évader.
.............. Et pourquoi pas MaDame, ...
S’il me plaît ?
Françoise . Un poème écrit à une date intemporelle. Durant un long séjour à Nîmes, la Ville avec un accent.
Et maintenant, comme le veut la Tradition qui
m’a façonnée depuis mon enfance,
un Minuit Chrétien, comme ne le chantait pas mon père.
J’y vois une métaphore de l’Herbier. Pas Toi ? Bon, tu as le droit ! ...
Joyeux Noël !